LA CUEILLETTE...
25 AOÛT 2017, PUVI
Le secteur de Puvi est une mine d'or pour qui veut cueillir des bolets... et on en raffole! On a apporté notre déshydrateur et on est en train de constituer notre réserve pour l'année.
Les plaques-bières (cloudberies), cette catherinette jaune orange, s'avère plus longue à cueillir que les framboises ou les bleuets... faut prendre ça cool! Le goût, un peu suret, accompagne admirablement le yogourt avec un peu de sirop d'érable... cochon!
L'Omble arctique, le saumon local, avec sa viande rose saumon et son goût fin, rivalise avec n'importe quel saumon. En tartare, c'est délicieux. On se pratique à manger crû pour les jours de festivités où nos hôtes vont nous offrir toutes sortes de viandes crues. Ils mangent leur viande congelée par petites tranches... on va essayer ça. On peut acheter l'Omble arctique à 5$ le kg. Ça c'est pas cher madame! Pour aller le pêcher, c'est une autre histoire ; c'est 200$ pour une journée. C'est vrai que ça représente 40 livres de poisson... et on a de la place. Ceux qu'on nous vend pèsent entre 6 et 20 livres... vidés!
La morue, on la pêche sur le quai à 3 minutes de la maison. Elle est petite mais délicieuse.
Les petits pois verts. Il y en a beaucoup au bord de la Baie d'Hudson, à 4 km de la maison. On en a cueilli environ un demi-litre, une fois arrangés. C'est plus vite cueilli que écossé...
Les bleuets ; il y en a mais il faut être attentifs. Les plants ont tout au plus 1 po de hauteur et les bleuets, tout petits, se tiennent bien au chaud sur la mousse. Pas question de les cueillir à la poignée. Une autre illustration de ce qui fait la base de la patience des Inuits.
Les noirets??? «blackberries», ça se mange mais ça ne goûte presque rien.Ça tache les doigts, les lèvres et les dents... mais il y en a beaucoup et Chantal a trouvé drôle la cueillette avec les enfants. Ils sont revenus colorés et souriants.
Le thé du Labrador ; beaucoup plus petit que celui qu'on peut cueillir plus au sud mais combien plus parfumé. C'est plus long à cueillir mais plus goûteux.
Les outardes sont légion en cette période de fin de nidification. Quelques rares petits ne volent pas encore... on peut les attraper à mains nues. Il suffit de courir plus vite. J'y arrive encore! Chantal trouve ça bon, moi non plus!
Il y a aussi le caribou. C'est la dernière année que sa chasse est permise parce que les troupeaux subissent une baisse constante depuis plusieurs années. La saison s'étend jusqu'au 4 octobre ; le temps de me faire un chum inuit pour l'accompagner j'espère.
Des bois de caribou... il y en a partout dans la toundra. Les chasseurs de trophées pourraient s'épargner le trouble de les chasser. Les Chinois pourraient y trouver leur poudre aphrodisiaque ou un fonds de commerce spécialisé pour les adeptes de la pensée magique... franchement, comment de la poudre de panache peut donner du panache à quiconque... même à un chinois
Dans la maison, il y a un frigo et un congélateur, plus gros que le frigo, inclus dans le mobilier normal. C'est bien pensé surtout qu'on risque d'attendre nos denrées lors de conditions climatiques défavorables. On finira bien par comprendre pourquoi la chose la plus importante par ici consiste à assurer sa survie... tout le reste est accessoire.
La cueillette des sous... Ça faisait moins de 5 minutes que nous étions arrivés qu'on m'offrait de faire de la suppléance à l'école de Chantal. Noooooonnn, merci! On m'a alors proposé de travailler à la maintenance, j'ai répondu que si c'était pour dépanner, je pourrais faire ma part. J'ai commencé mercredi, ils ont vraiment besoin de main d'oeuvre. Réparer des portes de cabanons, peinturer, changer des serrures de portes, réparer des escaliers, pis le diable à quatre. De l'ouvrage, il y en a tant que j'en veux. Le problème, c'est que je n'en veux pas tant que ça. Je peux donc faire ce qui me tente, quand ça me tente... je vais probablement faire une vingtaine d'heures par semaine, question de garder la main. J'ai d'ailleurs un plancher flottant qui m'attend dans ses boîtes pour la prochaine pluie. Pour les sous, un vrai salaire de consultant... 20$/hre environ, brut! J'imagine que l'impôt va avaler ça sans mastiquer!
Ce matin, j'ai vu mes premières oies blanches ; elles s'ajoutent à la liste des cueillettes possibles.
Le secteur de Puvi est une mine d'or pour qui veut cueillir des bolets... et on en raffole! On a apporté notre déshydrateur et on est en train de constituer notre réserve pour l'année.
On peut aussi cueillir des clous... |
L'autoroute #98... c'est par là qu'on va aller cueillir du thé du Labrador aujourd'hui |
La morue, on la pêche sur le quai à 3 minutes de la maison. Elle est petite mais délicieuse.
Les petits pois verts. Il y en a beaucoup au bord de la Baie d'Hudson, à 4 km de la maison. On en a cueilli environ un demi-litre, une fois arrangés. C'est plus vite cueilli que écossé...
Tête de béluga à l'allure d'une tête de pioche! |
Les bleuets ; il y en a mais il faut être attentifs. Les plants ont tout au plus 1 po de hauteur et les bleuets, tout petits, se tiennent bien au chaud sur la mousse. Pas question de les cueillir à la poignée. Une autre illustration de ce qui fait la base de la patience des Inuits.
Les noirets??? «blackberries», ça se mange mais ça ne goûte presque rien.Ça tache les doigts, les lèvres et les dents... mais il y en a beaucoup et Chantal a trouvé drôle la cueillette avec les enfants. Ils sont revenus colorés et souriants.
Le thé du Labrador ; beaucoup plus petit que celui qu'on peut cueillir plus au sud mais combien plus parfumé. C'est plus long à cueillir mais plus goûteux.
Les outardes sont légion en cette période de fin de nidification. Quelques rares petits ne volent pas encore... on peut les attraper à mains nues. Il suffit de courir plus vite. J'y arrive encore! Chantal trouve ça bon, moi non plus!
Il y a aussi le caribou. C'est la dernière année que sa chasse est permise parce que les troupeaux subissent une baisse constante depuis plusieurs années. La saison s'étend jusqu'au 4 octobre ; le temps de me faire un chum inuit pour l'accompagner j'espère.
Une sculpture monumentale dans la toundra. |
Dans la maison, il y a un frigo et un congélateur, plus gros que le frigo, inclus dans le mobilier normal. C'est bien pensé surtout qu'on risque d'attendre nos denrées lors de conditions climatiques défavorables. On finira bien par comprendre pourquoi la chose la plus importante par ici consiste à assurer sa survie... tout le reste est accessoire.
La cueillette des sous... Ça faisait moins de 5 minutes que nous étions arrivés qu'on m'offrait de faire de la suppléance à l'école de Chantal. Noooooonnn, merci! On m'a alors proposé de travailler à la maintenance, j'ai répondu que si c'était pour dépanner, je pourrais faire ma part. J'ai commencé mercredi, ils ont vraiment besoin de main d'oeuvre. Réparer des portes de cabanons, peinturer, changer des serrures de portes, réparer des escaliers, pis le diable à quatre. De l'ouvrage, il y en a tant que j'en veux. Le problème, c'est que je n'en veux pas tant que ça. Je peux donc faire ce qui me tente, quand ça me tente... je vais probablement faire une vingtaine d'heures par semaine, question de garder la main. J'ai d'ailleurs un plancher flottant qui m'attend dans ses boîtes pour la prochaine pluie. Pour les sous, un vrai salaire de consultant... 20$/hre environ, brut! J'imagine que l'impôt va avaler ça sans mastiquer!
Le cimetière actuel. Pas de sable, juste de la pierre! |
Ce matin, j'ai vu mes premières oies blanches ; elles s'ajoutent à la liste des cueillettes possibles.
On dirait que vous mangez bien :)
RépondreEffacerT'as attrapé une outarde à mains nues?!?
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